QVT : un levier stratégique pour attirer et fidéliser les talents

Avis aux employeurs qui se battent pour attirer les meilleurs profils : la QVT est en train de devenir une variable différenciante de premier plan. Les candidats, tous profils confondus, cherchent des environnements où l’on peut s’engager, apprendre, progresser, sans pour autant y laisser sa santé mentale. Et ils ne se contentent plus d’un discours bienveillant : ils cherchent des preuves, du concret, du vécu.

 

📊 Ce que disent les chiffres

  • ➤ 65 % des talents considèrent que la QVT est un critère essentiel dans le choix d’un employeur (Malakoff Humanis).

  • ➤ 95 % des candidats se renseignent sur la réputation interne d’une entreprise avant de postuler (OpenSourcing).

  • ➤ 89 % des salariés satisfaits de leur QVT sont moins enclins à chercher un nouvel emploi (INRS).

  • ➤ Une stratégie QVT bien structurée, c’est +15 % de productivité et -20 % de risques psychosociaux (QVT Market).

 

📌 La QVT, concrètement ?

Derrière l’acronyme, on parle d’un ensemble de pratiques qui visent à améliorer le vécu des collaborateurs au travail. Cela englobe :

  • > les conditions matérielles (espace, horaires, équipements),

  • > les conditions relationnelles (management, reconnaissance, autonomie),

  • > et les équilibres de vie (rythmes, flexibilité, charge mentale).

Beaucoup de leviers QVT coûtent peu, voire rien. Écouter régulièrement les équipes, former les managers à la communication bienveillante, revoir les rythmes d’astreinte, permettre un peu plus de flexibilité ou valoriser les succès du quotidien : des gestes simples, mais puissants.

 

Intégrer la QVT dans vos recrutements

  • Valorisez ce que vous faites déjà. Si vous avez mis en place du télétravail, des horaires aménagés, des dispositifs de soutien psychologique, ou même un bon management de proximité : parlez-en dans vos annonces.

  • Briefez vos managers. En entretien, ils doivent être à l’aise pour expliquer les pratiques QVT existantes. Le manque de clarté ou l’improvisation sur ces sujets est souvent un facteur de rejet pour les candidats.

  • Soignez l’onboarding. C’est là que l’écart entre le discours et la réalité se voit – ou pas. Un accueil humain, bienveillant et structuré est un acte QVT fondamental.

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Bâtir une culture QVT durable sans tout révolutionner

  • Commencez petit, mais commencez. Une démarche QVT ne doit pas être un big bang. Choisissez un point de friction (ex. : communication managériale, gestion des pics d’activité) et agissez localement.

  • Posez des questions simples. Un baromètre interne léger ou des échanges réguliers avec les équipes permettent de faire remonter les irritants du quotidien.

  • Ritualisez. Une réunion hebdo sans pression, un moment de feedback partagé, un point QVT tous les trimestres en CODIR : la régularité crée de la confiance.

  • Formez vos managers. Ce sont eux les garants du climat de travail au quotidien. Un manager bien formé à la prévention des RPS ou à l’écoute active, c’est un gain immédiat sur la qualité de vie des équipes.

  • Inspirez-vous des meilleurs. Des entreprises comme Decathlon, Kiabi, ou MAIF sont régulièrement citées pour la qualité de leur management humain, leur écoute des collaborateurs ou leur politique de flexibilité. Pas besoin de copier, mais s’inspirer, oui.

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La QVT ne résout pas tous les problèmes de recrutement. Mais elle les rend plus faciles à aborder, plus humains, plus durables. Et ça, les candidats – et les collaborateurs – s’en souviennent. 

 

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