S’il est vrai que ces deux types de contrats possèdent des points communs, de nombreuses caractéristiques les distinguent. Découvrez les éléments essentiels pour faire le bon choix entre le contrat intérim et CDD.
Avant d'approfondir le sujet, assurez-vous d'avoir lu la partie 1 de cet article "Contrat d'intérim vs CDD : Guide comparatif - Partie 1".
Lorsque vous embauchez un salarié en CDD, vous devez conclure un contrat entre votre entreprise et ce dernier. Mais lorsqu’il s’agit d’un contrat intérimaire, l’engagement se fait entre trois parties par le biais :
D’un contrat de mise à disposition : conclu entre votre entreprise et l’entreprise de travail temporaire,
D’un contrat de mission : conclu entre l’entreprise de travail temporaire et le salarié.
C’est donc l’entreprise de travail temporaire qui est l’employeur du salarié. Ainsi, les risques contractuels sont supportés par l’agence. De plus, si le salarié ne convient pas c’est la responsabilité de l’agence, vous pouvez donc exiger un remplacement. Dans le cas d’un CDD, la personne salariée fait partie de l’effectif de l’entreprise (et peut donc vous faire dépasser un certain seuil).
Dans le cas d’une mission d’intérim, puisque l’agence est l’employeur, c’est elle qui se charge de l’ensemble du processus de recrutement. C’est donc un gain de temps et d’argent conséquent pour l’employeur, qui n’aura pas à se charger du référencement de l’offre d’emploi, des CV et des entretiens. Néanmoins, si vous souhaitez avoir la mainmise sur la sélection de votre candidat, préférez le CDD.
La période d’essai d’un contrat d’intérim est plus courte que dans le cas d’un CDD. Si vous souhaitez disposer de plus de temps afin d’évaluer le salarié, il est préférable de se tourner vers un contrat en CDD.
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CDD |
Intérim |
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1 jour par semaine de travail prévue au contrat, dans la limite de : |
- 2 jours ouvrés pour un contrat de 1 mois ou moins, |
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- 2 semaines pour les contrats de moins de 6 mois, |
- 3 jours ouvrés pour un contrat de 1 à 2 mois, |
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- 1 mois pour les contrats de plus de 6 mois. |
- 5 jours ouvrés pour un contrat de plus de 2 mois. |
Source legisocial.fr
Outre des cas de force majeure ou rupture d’un commun accord, le CDD ne peut prendre fin qu’à la date prévue. Lorsque vous avez recours à l’intérim, vous pouvez avancer ou reporter de quelques jours la date de fin de la mission en fonction de vos besoins :
Avancer ou reporter de deux jours, pour une mission de moins de dix jours,
Avancer d’un jour, pour cinq jours de travail mais pas plus de dix jours au total,
Reporter d’un jour, pour cinq jours de travail, en respectant la durée légale maximale autorisée.
Lorsque vous faites appel à une entreprise de travail temporaire, c’est vous qui fixez le salaire pour le poste. L’agence applique un coefficient de facturation compris entre 1.7 et 2.5 qui vous indiquera votre facture totale. Dans le cas du CDD, vous devez ajouter au salaire :
Les indemnités de fin de contrat (10%),
Les indemnités de congés payés (10%),
Les charges patronales (environ 35%).
Si le coefficient de facturation peut vite faire grimper la facture par rapport aux charges du CDD, il ne faut pas non plus oublier les nombreux frais indirects de ce dernier :
Mutuelle et visite médicale,
Temps consacré par les ressources humaines au processus de recrutement,
Temps consacré à la gestion administrative (contrat, bulletin de paie) en interne ou en externe.
En conclusion, si le CDD peut parfois vous coûter moins cher, l’intérim vous apporte la flexibilité et la simplicité. Mais attention dans le calcul du coût, il faut bien prendre en compte la gestion administrative, apportée par l’agence, ainsi que les charges du CDD, dans son calcul.
Et afin de réduire encore votre facture, vous pouvez faire appel à des agences d’intérim digitales telles que Bruce, qui en plus d’être très réactives, proposent un tarif proche du CDD, grâce à des frais d’agence de 20 à 50% moins cher que les agences d’intérim classiques.