L’urgence de la prévention
Sans pédagogie, les dispositifs de sécurité ne sont que des papiers administratifs cachés au fond d’un tiroir. L’individu est complexe, il a besoin de soutien, d’attention. Dans la plupart des secteurs clés du travail temporaire où le taux d’accident et de maladie professionnelle oscillent entre 1 et 5%, les intérimaires ont très peu de temps pour s’adapter. Qu’il s’agisse de caristes, de ripeurs ou de canalisateurs, tous les talents ont besoin d’acquérir les bons réflexes sanitaires en amont de leurs prises de fonction sur un métier physique.
Aujourd’hui, cette déontologie est plus que nécessaire au stade du recrutement. C’est pourquoi, la prévention est rapidement devenue l’enjeu numéro 1 des entreprises. Seulement voilà, ces dernières ne savent pas toujours comment s’y prendre pour garantir la sécurité de leurs collaborateurs. Lorsque les employeurs cherchent des talents opérationnels, il y a bien souvent des déconvenues. Si l’erreur est humaine, les solutions aussi. Les Accidents du Travail (AT) viennent souvent d’un problème de prévention mal géré.
En 2017 à Castres (Tarn), un quinquagénaire avait perdu sa main droite, emportée par la pale d’un malaxeur à béton. La scène s’était déroulée sur un chantier de carrelage chez un particulier. L’ouvrier a subi une greffe de 7 heures, qui a échoué :
L’employeur a été jugé pour deux infractions à la législation du travail dont la mise à disposition d’un équipement de travail sans formation préalable. Interrogé à la barre, le patron de la société de carrelage s’était défendu en expliquant qu’il n’existait pas spécialement de formation pour utiliser ce genre d’équipement :
Or c’est justement là où le bât blesse. Les travailleurs temporaires se retrouvent trop souvent livrés à eux-mêmes sur des tâches difficiles. Grâce aux solutions digitales du recrutement (applis, plateformes en ligne) les employeurs peuvent désormais externaliser toute la partie formation sécuritaire des intérimaires (équipement, mission).
Les patrons dans la tourmente
Qui ne s’est jamais demandé si un collaborateur en mission avait bien saisi toutes les consignes de sécurité ? Cette source d'inquiétude de la part des employeurs est ineffable. Heureusement, la digitalisation du recrutement via les applications smartphones et les nouvelles plateformes innovantes (algorithmes) permet aujourd’hui de faire face à tous les dangers en proposant uniquement des profils opérationnels.
Admettons qu’un talent se lance dans une nouvelle aventure BTP sur un chantier difficile, il pourra toujours compter sur son téléphone pour lui proposer une formation continue et des tests d’aptitudes. A contrario, un patron a un business à faire tourner, ce qui l’empêche de suivre ses employés en temps réel.
Si la prévention sert de cadre pour accompagner les talents vers les métiers physiques, le suivi garantit leur sécurité. À partir du moment où l’individu occupe un poste, le facteur risque est toujours présent. C’est pour cela qu’un suivi régulier des collaborateurs en mission représente une plus-value considérable sur la sécurité et la santé au travail.
Le BTP a enregistré une hausse de 1,9% d’AT sur l’année 2018 (L’Assurance Maladie) photo (CLPS)
En sécurité, si une partie de la responsabilité revient à l’individu (manque de vigilance, alcoolémie), l’autre appartient à l’entreprise (manque de prévention, de sensibilisation). Bien utilisée, la digitalisation peut apporter un aspect humain très prégnant dans le processus de recrutement.
Dans le cas de Bruce, la plateforme gère toute la pédagogie nécessaire à l’intérimaire via des notifications et autres alertes récurrentes. Impossible pour l’appli de lui faire faux bond. Cet “ange gardien du recrutement” sera toujours disponible dans la poche de ses utilisateurs et à n’importe quel moment de la journée.
Vous connaissez désormais les solutions digitales pour garantir la sécurité au travail. Seriez-vous prêt(e) à y avoir recours ?