Ces compétences peuvent notamment vous permettre de valoriser votre profil malgré un manque d’expérience. Encore faut-il savoir les mettre en avant. Alors, comment valoriser ses soft skills en entretien d’embauche ?

Soft skills, définition


Les soft skills désignent toutes les qualités, les savoirs ou les compétences non techniques qu’un individu a pu acquérir. Il s’agit de qualités humaines, comportementales, relationnelles et/ou émotionnelles par opposition aux hard skills ou compétences techniques. En somme, il s’agit de la personnalité, de la valeur ajoutée d’une personne, en termes de savoir-être.

 

Étape 1 : connaître ses soft skills

Tout le monde possède des soft skills mais avant de les mettre en avant et de les vendre en entretien, il est primordial de savoir les identifier. Les savoirs-être proviennent de vos expériences (sport, musique, groupe, évènements) et de votre personnalité (traits de caractère). Il est nécessaire d’en identifier 3 - 4 principales qui vous correspondent le mieux et qui vont vous permettre de faire bonne impression auprès du recruteur. Si vous avez des difficultés à les trouver, n’hésitez pas à échanger avec votre entourage, ils sauront vous aiguiller.

Parmi les soft skills les plus recherchées dans le monde professionnel, on peut trouver : l’adaptabilité, l’esprit d’équipe, la rigueur, le sens de l’organisation, la curiosité, le fait d’être motivé, l’empathie, la capacité d’écoute, l’ouverture d’esprit, l’esprit entrepreneurial, l’optimisme, la gestion du stress, le sens de la créativité et la confiance en soi.

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Étape 2 : Comprendre les soft skills demandées selon le métier

Toute soft skill est un atout, mais selon le poste, certaines vont être plus recherchées que d’autres. En effet, selon le métier, la mission, le domaine d’activité, l’entreprise, les soft skills demandées ne sont pas les mêmes et n’ont pas la même pertinence. Il vous faut prendre en compte de nombreux éléments comme la culture d’entreprise, les exigences du métier, l’environnement, les missions, etc.

Par exemple : il est plus important d’avoir un bon relationnel et sens de la négociation dans les métiers du commerce, mais il est plus pertinent d’avoir le sens de l’organisation et une bonne gestion du stress dans les métiers de la logistique. Aussi, on va davantage attendre une grande flexibilité pour travailler en start-up, et peut-être d’autant plus d’organisation dans les grands groupes.

 

Étape 3 : Mettre en avant ses soft skills tout au long de l’entretien

Les compétences et qualités personnelles peuvent se mettre en avant directement et indirectement.

De manière directe, nous vous invitons à promouvoir vos qualités personnelles directement et oralement, à votre interlocuteur. Ne vous contentez pas de les citer mais pensez à contextualiser vos soft skills c’est à dire les expliquer en les illustrant et en les reliant à une expérience, afin de rester concret.

Exemple: Je suis une personne qui s’adapte facilement à son environnement de travail. Dans ma dernière expérience nous sommes passés en moins de 6 mois d’une équipe de 5 à 50 personnes, et j’ai accompagné ce changement en aidant les équipes sur les plans la logistique et de la formation.

De manière indirecte, il faut bien comprendre que les soft skills sont illustrées au travers de votre attitude générale, c’est-à-dire, votre comportement, votre gestuelle ou encore le ton que vous employez. Il est important de toujours rester vrai par rapport aux soft skills évoquées directement car notre attitude peut renforcer ou contredire celles-ci.

Par exemple, si l’on affirme savoir bien gérer son stress pendant l’entretien, il est nécessaire que notre comportement soit en accord avec cette affirmation.

 

Étape 4 : Répondre aux questions des recruteurs par les soft skills

Voici quelques questions que l’on peut entendre en entretien d’embauche, qui invitent à parler de nos savoirs-être.

Que pouvez-vous apporter à notre entreprise ?
Cette question vous invite directement à parler de vos qualités et compétences humaines et personnelles. Il ne faut pas oublier que, pour une entreprise, il est plus facile de former une personne à des compétences techniques qu’à des compétences émotionnelles, interpersonnelles ou autres. Votre personnalité est un atout qu’il faut mettre en avant.

Pouvez-vous nous parler de vos expériences passées ?
Par cette question, le recruteur vous invite à parler de vos missions mais aussi des compétences humaines que vous avez pu développer. Il suffit d’un ou deux bons exemples, factuels pour saisir cette occasion de marquer des points auprès du recruteur.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?
Cette question est une invitation à exprimer potentiellement certaines soft skills, par exemples, cela peut-être l’occasion de :
- rappeler sa motivation pour le poste ou les missions évoquées pendant l’entretien
- se montrer curieux et poser des questions pertinentes sur l’entreprise ou le poste
- prouver sa capacité d’écoute et revenir ses des points importants évoqués par le recruteur durant l’échange.

 

En somme, chacun de nous possède des soft skills qui sont autant d’atouts à notre disposition pour réussir un entretien d’embauche. Pour bien s’en servir, il suffit de faire un effort d'identification des qualités que vous possédez et de celles qui sont intéressantes à pour le poste que vous visez.

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